« Une équipe, un esprit, une satisfaction ». Telle est la devise de SO.T.E.E.MA ((Société des Travaux Énergies – Eaux – Maintenances), manifestée à différentes occasions par son premier responsable pour magnifier également ses travailleurs. A la faveur du départ de la responsable commerciale (appelée à faire valoir ses compétences à Abidjan dès ce début du mois d’août 2016), la direction générale de l’entreprise a organisé un cérémonial d’au-revoir en son nom. Occasion pour revisiter le chemin parcouru, reconnaître le mérite des collaborateurs et aiguiser la détermination … pour les futures batailles.
Un moment sobre mais « lourd de sens » pour celle-là même qui confie avoir fait ses premiers pas professionnels dans cette boîte en janvier 2012. Occasion pour jeter un regard rétrospectif sur les acquis engrangés ensemble mais également pour dresser les défis appelés à être relevés. C’est aussi, dit le directeur général, un moment pour appeler les autres collaborateurs à la détermination. Entre autres activités d’envergure organisées, un séminaire sous-régional sur l’approche foudre avec Franklin (Benjamin ; inventeur dont le nom est associé au paratonnerre) en octobre 2013 à Ouagadougou et bien d’autres actions qui ont permis à l’entreprise de consolider sa position de leader en matière de maintenance avec tous ses partenaires. « La liste des actions à ton actif est longue, je la résumerai en un mot : merci ! Merci pour ton engagement, merci pour ta loyauté, merci pour le sérieux que tu as investi dans le travail durant ces années à nos côtés. (…). Henriette Nedembega s’en va mais reste un modèle de SO.T.E.E.MA qui est appelée à se développer à d’autres niveaux. C’est le lieu de reconnaître les efforts de mes autres collaborateurs qui, chaque jour, apportent de leur savoir pour le rayonnement de notre société. Nous devons suivre cet exemple de loyauté et surtout de professionnalisme pour consolider nos acquis et surtout pour les batailles futures », a salué et exhorté Salia Sanou.
Le secrétaire au partenariat et au renforcement des capacités de l’Association des professionnels des énergies et télécoms du Burkina (APET-BF) estime que « la responsabilité morale d’un chef d’entreprise, c’est comme une mission de commando où vous avez une troupe à conduire sur un objectif, et à ramener sain et sauf. Quand on est chef d’entreprise, il faut simplement être un chef d’orchestre, de sorte que la mélodie qui va être diffusée puisse être entendue et que le fruit des efforts conjugués puisse se ressentir sur chaque travailleur… ». Il faut accepter, poursuit-il, l’esprit de diversité dans le travail et ne pas perdre de vue que les premières bases des rapports de travail, c’est la fibre humaine. « Et cette base, c’est d’abord le respect des engagements. Nous, employeurs, il faut que lorsqu’un employé va venir nous dire qu’il va partir, qu’on prenne le temps d’abord de l’écouter, analyser sa situation qui va nous permettre de nous situer un peu… », perçoit M. Sanou avant d’ajouter que le travailleur également doit comprendre qu’en la matière, il y a des règles. « Il faut d’abord discuter avec l’employeur et ensuite, suivre la démarche qui sied en fonction du type de contrat », souligne M. Sanou.
« Cette entreprise m’a tout donné, elle a été ma première expérience professionnelle, je tiens à le préciser. J’ai dessiné ici, ce qui sera la suite de ma vie professionnelle », a confié pour sa part, Henriette Nedembega ; mesurant l’importance de garder de bons rapports dans le milieu professionnel. « Comme toute relation humaine, tout n’as pas été parfait mais je souhaite qu’on retienne ce qui a été positif, ce qui peut nous servir demain et qui peut nous être utile demain. (…). C’est un au-revoir et non un adieu ! Je pars avec la fierté d’avoir donné le meilleur de moi-même, mais également avec un pincement au cÅ“ur de n’avoir pas pu relever tous les défis… Mais, c’est une continuité, l’entreprise est dotée de compétences qui vont poursuivre ce que j’ai entamé et que j’avais à cÅ“ur de relever comme défis. L’esprit de famille permettait d’avoir un climat de travail favorable. En plus, la confiance que nous accordait la direction générale était importante pour les résultats que nous avons engrangés. Même dans des moments difficiles, la direction générale était toujours à nos côtés », s’est-elle pliée, souhaitant que cet environnement d’ambiance demeure dans l’entreprise.
Ce cérémonial a connu le soutien d’amis du premier responsable de SO.T.E.E.MA, notamment Charles Somé (ministère de la femme, de la solidarité nationale et de la famille), Jacques Boureima Guingané (directeur des éditions découvertes du Burkina), Christophe Traoré (ancien directeur technique à l’imprimerie nationale du Burkina) et Honoré Somda (conseiller technique à l’ENAM).
Oumar L. OUEDRAOGO
(oumarpro226@gmail.com)
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